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Un mot sur la qualité

Par Benoit Bissonnette | le 14 mars 2015 | Un commentaire
Articles Blogue

S’il y a un sujet qui suscite beaucoup de discussions passionnées entre acheteurs d’outils, c’est bien celui de leurs choix de produits. Alors que certains ne jurent que par une seule marque de commerce au point de se la tatouer sur le corps, d’autres n’hésiteront pas à diversifier leur collection d’outils avec autant de marques variées. Certains acheteurs s’attardent plutôt au prix d’achat comme seul et unique critère d’évaluation pour choisir l’outil à acquérir, alors que pour d’autres, le prix n’a vraiment pas d’importance. Bref, voici quelques conseils qui vous aideront sûrement à y voir plus clair afin de prendre les meilleures décisions possible dans votre situation.

Avant même d’aller plus loin, je vais commencer par énumérer quelques évidences sur lesquels on peut tous s’entendre afin de pouvoir prendre des décisions éclairées. Les voici :

  • Aucun fabricant d’outillage n’offre les meilleurs produits sur le marché dans toutes les catégories d’outils. Chaque fabricant possède ses forces, mais aussi ses faiblesses. Je comprends très bien les personnes qui s’amourachent d’une marque en particulier au point d’y concentrer tous leurs achats d’outils, mais cette approche ne procurera pas les meilleurs résultats si l’acheteur a pour objectif de trouver les meilleurs produits.
  • Il faut toujours se donner la discipline d’évaluer ses besoins avec réalisme avant même de commencer vos recherches.
  • Aucun outil n’est éternel ou indestructible. On parle d’un appareil qui possède de nombreuses pièces mobiles qui bougent, qui s’échauffent lorsqu’elles sont sollicitées, et qui s’usent invariablement à l’usage. Donc, la durée de vie d’un outil, qui n’est pas défectueux au préalable, est déterminée essentiellement par trois variables soit le nombre d’heures d’utilisation, la charge de travail imposé, et la qualité de fabrication de l’outil. Un outil de grande qualité, mais très peu sollicité, durera très longtemps, alors qu’un outil bas de gamme, utilisé intensément, rendra l’âme rapidement.

Quel est l’usage prévu?
Avant d’acheter un nouvel outil, donnez-vous la peine d’établir en toute franchise les besoins que vous avez réellement. Il s’agit bien sûr d’un exercice qui peut s’avérer subjectif, mais il est très important de le faire avec honnêteté pour vous éviter de faire un mauvais achat. Je dresse ci-dessous quelques portraits types d’usage que l’on rencontre habituellement.

  • Usage unique… ou presque
    Je pense ici au bricoleur qui a besoin d’un outil pour un usage qui risque de ne pas se répéter à l’avenir. Par exemple, un bricoleur désire installer un support pour boyau d’arrosage et doit percer quelques trous dans son mur de fondation. Il aura besoin d’une perceuse à percussion ou d’un marteau rotatif pour quelques minutes seulement. Dans ce cas, un outil bas de gamme peut certainement convenir, si la location de l’outil n’est pas plus appropriée.
  • Usage léger et/ou occasionnel
    On retrouve ici le bricoleur qui effectue des travaux occasionnellement, donc qui a recours à ses outils sur une base plus ou moins régulière. Il faut être toutefois très prudent avec cet usage, car ça peut cacher des travaux très intensif sur une courte période, même si l’outil est utilisé à l’occasion. Une perceuse à batterie bas de gamme sera capable de visser par exemple des dizaines de milliers de vis #6 de 1 1/4 po sans vraiment montrer de signes de fatigue, alors que si vous installez des vis #10 de 4 po qu’à une seule occasion, l’outil travaillera très fort et il s’usera prématurément. Certains bricoleurs passent deux semaines par année à leur chalet et leurs outils subissent le même traitement que s’ils étaient sur un chantier professionnel. Bref, vous l’aurez compris, ce n’est pas tant le nombre de fois qu’on utilise l’outil qui sera déterminant dans notre choix, mais davantage comment il sera utilisé.
  • Usage modéré, fréquent, ou intense
    On parle vraiment ici d’une personne qui travaille tous les jours (ou presque) avec ses outils, bricoleur ou professionnel, ça importe peu. Dans ce cas, il suffit de déterminer comment l’outil sera utilisé pour choisir le produit approprié.

Autres critères à considérer
Comme je le mentionnais plus haut, la réflexion derrière le choix d’un outil ne peut se limiter qu’à choisir le prix que l’on désire payer. Parfois, un outil moins coûteux réservera quelques surprises désagréables qui gonflera son prix une fois tous les paramètres pris en compte. Par exemple, certains accessoires pourraient ne pas être inclus à l’achat de l’outil. Si vous n’avez pas besoin des accessoires en question, le problème ne se pose pas, mais dans le cas contraire, il faudra les inclure dans le coût initial d’acquisition.

L’autre aspect un peu plus désagréable concerne le gaspillage de ressource et la pollution qu’engendre la multiplication des outils bas de gamme qui rendent l’âme trop rapidement. Ils se retrouvent au dépotoir et sur le plan environnemental, c’est une catastrophe.

Conséquences de nos choix
D’emblée, je dirais que je ne connais personne qui aime dépenser l’argent qu’il a durement gagné. L’exercice de comparer plusieurs produits différents, et d’évaluer leur pertinence pour nos besoins, est nécessaire pour faire un achat que l’on ne regrettera pas plus tard. Cependant, plusieurs consommateurs sont coupables d’accorder une importance démesurée au prix dans leurs critères d’évaluation, et ce, au détriment d’autres caractéristiques pourtant beaucoup plus importantes. Malheureusement, cette attitude des consommateurs crée deux problèmes. Le premier les concerne directement puisque le produit sélectionné pourrait ne pas convenir à leurs besoins et se briser prématurément ou ne pas offrir le rendement souhaité. Dans ce cas, il faudra se procurer un nouvel outil et engager une nouvelle dépense qui s’ajoute à la précédente.

Le deuxième problème touche la collectivité et se reflète invariablement sur l’offre de produits que l’on retrouvera dans les magasins à l’avenir. En effet, lorsque les outils bas de gamme et peu coûteux se vendent en quantité industrielle, et que les produits de qualité peinent à s’écouler à quelques exemplaires ici et là, cela envoie un puissant message aux fabricants d’outillage. Pour survivre, la pression de réduire les prix est excessivement forte sur les fabricants, et souvent, ils n’ont même pas à offrir un meilleur produit pour se démarquer. Ils n’ont qu’à le produire à meilleur coût, en y allant de compromis absurdes, et ils en écouleront des milliers d’exemplaires à des clients crédules ou très peu exigeants.

Je vous invite d’ailleurs à regarder un magnifique vidéo de la Radio Télévision Suisse (RTS) sur les outils de bois. Tourné en 1984 dans l’atelier de Werner et Éric Raggenbass, des outilleurs sur bois de père en fils, on y aborde la question des métiers en voie de disparition. Bien que je ne sois pas particulièrement nostalgique et que la disparition des rabots en bois ne m’émeut nullement, j’attire toutefois votre attention sur une partie de l’entrevue où Éric Raggenbass explique le paradoxe de l’importation de produits de moindre qualité. Visiblement, ce qui est vrai aujourd’hui l’était aussi en 1984.


 Extrait de l’entrevue d’Éric Raggenbass

Eric Rassenbass : … parce qu’on subit, pas seulement ce qui se fait dans le pays par les grandes fabriques, mais on subit toute la contrainte de l’importation. Et en important quelque chose, même de moins bonne qualité, on nous fait concurrence.

Interviewer : Parce que le consommateur se guide d’après le prix?

Eric Raggenbass : Ouais, souvent. Il n’a pas besoin de faire quelque chose de mieux que vous pour vous faire concurrence. Interviewer : Vous avez eu des rabots qui viennent d’Extrême Orient ou…?

Eric Raggenbass : Non, nous en avons eu qui viennent de derrière le rideau de fer. Par exemple, le rabot fini coûtait moins cher que nous on achète simplement la lame pour en fabriquer un.

Cliquez ici pour voir le vidéo.


Réflexions personnelles
J’ai acheté mes premiers outils manuels pour travailler le bois alors que j’étais encore adolescent. Je fabriquais alors de petits projets personnels à l’intérieur des limites de mon budget et de mon expérience. Lorsque j’ai acheté ma première maison en 1997, qui avait besoin de plusieurs rénovations d’ailleurs, il devint évident que je devais acquérir d’autres outils.

Pour faire le choix de mes outils, j’ai comparé le coût des outils bas de gamme avec ceux qui sont haut de gamme. Parfois, la différence est considérable, alors que dans d’autres cas, elle est négligeable. Par exemple, une scie alternative bas de gamme se vendra entre 80$ et 100$, alors que les meilleurs modèles sur le marché en ce moment sont offerts à environ 200$. On parle bien ici d’une différence de 100$, mais on oublie trop souvent de considérer ce que l’on obtient de plus pour le 100$ en question… Vous aurez assurément un moteur deux fois plus gros et puissant, des composantes internes beaucoup plus robustes, et le rendement sera nettement supérieur. Maintenant, demandez-vous si vous êtes prêt à payer 100$ de plus, probablement une seule fois dans votre vie, pour exécuter votre travail deux fois plus rapidement et pour ne jamais voir votre outil tomber au combat au moment le plus mal choisi… Pour moi, la réponse est évidente. J’ai acheté ma maison à l’âge de 27 ans, j’en ai 45 aujourd’hui, ma scie alternative fonctionne encore très bien. En faisant le calcul, mon outil m’a coûté 5$ par année de plus qu’un outil bas de gamme, et ce chiffre diminue à chaque année qui passe…

Conclusion
Loin de moi l’idée de faire l’apologie des outils haut de gamme, ou de faire le procès des outils bas de gamme, mais je tiens à rappeler aux acheteurs d’outils qu’ils ont une bien plus grande responsabilité qu’ils ne le pensent dans l’offre de produits offerts sur les tablettes des commerçants. En effet, quand une meuleuse d’angle à 29$ se vend par milliers alors qu’un produit identique de meilleure qualité vendu 100$ trouve difficilement quelques preneurs, ne vous étonnez pas alors que les fabricants soient tentés d’offrir ce type de produits.

Le pire, c’est que les produits bas de gamme défectueux ne sont presque jamais rapportés aux détaillants pour des échanges ou réparations sous garantie. En effet, car trop souvent, le bricoleur qui s’achète un outil bas de gamme s’en servira pour la toute première fois alors que la garantie est déjà échue. Où va l’outil alors? Et oui, aux poubelles! Personne n’est vraiment gagnant dans ce cas-là. Vous avez sûrement déjà entendu la boutade, mais je ne crois pas « être assez riche pour me payer des outils bas de gamme« .

Le seul conseil que je peux donner, c’est de faire un effort pour vous procurer un outil de bonne qualité. Il n’est pas nécessaire de choisir le plus coûteux, mais évitez les outils bas de gamme, souvent de marque maison. Plus vous êtes jeune, plus l’achat d’un outil de qualité est rentable, car vous l’utiliserez pour de nombreuses années à venir.

Bref, n’oubliez jamais que la qualité reste, et le prix on l’oublie très rapidement.

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Tags: outiloutil bas de gammeoutil haut de gammeperformances des outilsqualité

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Description de l'auteur

Benoit Bissonnette

Perfectionniste dans l'âme et grand amateur d'ébénisterie, Benoit s'intéresse à l'outillage depuis plus de 20 ans. Il partage aujourd'hui sa passion de l'outillage sur le site du magazine Parlons Outils afin de vous aider à toujours choisir les bons outils.

Une réponse to “Un mot sur la qualité”

  1. Avatar

    &1$s

    Deraeve D Répondre

    « Plus vous êtes jeune, plus l’achat d’un outil de qualité est rentable, car vous l’utiliserez pour de nombreuses années à venir. »
    je suis absolument d’accord :
    arrivé a la retraite, je bricole beaucoup plus et regrette les achats « bas de gamme »effectués auparavant

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